Oberbruck signifie en allemand “pont supérieur”; “Ober” signifiant “supérieur” et “Brücke” signifiant “le pont”.
Le village d’Oberbruck se fit connaître dès le Moyen-Âge grâce à des mines autour du village et au péage du Gresson. Un fourneau à fondre le fer aurait été fondé en 1409 et aurait fonctionné une trentaine d’années.
L’industrie métallurgique prit son envol à la fin du XVIIème siècle grâce à Jean-Henri d’Anthès qui, de 1696 à 1704 dirigea les forges d’Oberbruck et développa cette activité. Jusqu’au milieu du XVIIIème siècle, la famille d’Anthès contrôlait la métallurgie puis ce fut au tour d’autres maîtres de forges au service de Sophie de Rosen et de son mari Victor de Broglie. C’est Victor de Broglie qui fit construire la maison Zeller, appelée plus communément “le château”.
La forge d’Oberbruck était reconnue, si bien qu’au début du XIXème siècle, elle fabriqua des pièces pour les toutes premières locomotives. Les ateliers métallurgiques étaient situés dans la rue de Rimbach et aussi à la Renardière, le “renard” étant un produit de fonderie. Suite au déclin de l’industrie métallurgique (dû à l’épuisement des minerais), l’industrie textile prit la relève grâce aux frères Joseph et Ferréol Zeller.
En 1819, ces derniers fondèrent une filature et un tissage avec une centaine de métiers à tisser dispersés dans Oberbruck et la haute-vallée.
En 1822, ils créent à Oberbruck une filature à énergie hydraulique à l’emplacement des bâtiments actuels de la COOP et de l’ancien CET (15000 broches, donc 15000 fils, dans la filature en 1879!). La force motrice de l’eau était utilisée et arrivait par le ruisseau du Rimbach des lacs du Neuweiher et du lac des Perches vers l’usine grâce à une conduite forcée et une turbine.
L’apogée du textile à Oberbruck se fit au début du XXème siècle à Oberbruck.