Personnages célèbres nés ou enterrés à Oberbruck

Personnes célèbres liées au village d’Oberbruck

Jean-Henri d’ANTHES

Maître de forge d’Oberbruck

Jean-Henri, baron d’Anthès, seigneur de Blotzheim, de Brinckheim, de Chambegon, Vernot, du marquisat de Villecomte, des baronnies de Longepierre et de la Villeneuve, etc., né le 2 janvier 1670 à Weinheim et mort le 11 novembre 1733 à Oberbruck, est un maître de forges alsacien, fondateur de manufactures royales d’armes.

Il est le fils de Philippe-Michel Anthès (1640-1708), qui quitta le Palatinat en 1674 à la suite du ravage et s’installa comme maître de forges à Mulhouse, et de Claudine d’Ormoy. Marié à Catherine Sitter (1679-1751), dame de Longepierre et de la Villeneuve, il est le beau-père du général-comte Étienne-Louis Desmier d’Archiac de Saint-Simon et du général-baron Henri Frédéric de La Touche, et l’ancêtre du baron Georges d’Anthès, qui tua en duel Pouchkine.

Jean-Henri d’Anthès débuté à direction de la forge d’Oberbruck. Il fonde en 1718 à Wegscheid une manufacture royale de fers-blancs, avec privilèges exclusifs par lettres patentes du 14 septembre 1720, puis, avec privilèges spéciaux par lettres patentes du 15 juillet 1730, il fonde une importante manufacture d’armes blanches dans la vallée de Klingenthal, près de Bœrsch. Il reçoit l’autorisation « à fabriquer exclusivement à tous autres en Alsace, et exempté de toutes charges et impositions tant envers le roi qu’envers les villes, communautés et seigneuries particulières, à la condition qu’il fournirait, dans sa manufacture, des armes blanches pour le service du roi, à un dixième de moins que celles qui se vendraient à Solingen ».

Par lettres patentes datant de décembre 1731, le roi Louis XV lui confère la noblesse française héréditaire et le titre de baron héréditaire avec de nouvelles armoiries rappelant la nature de ses services, en récompense des services éminents qu’il a rendus aux arts métallurgiques.

(Source : Wikipédia. URL : https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Henri_d%27Anth%C3%A8s)

 

L’une des rues d’Oberbruck à été baptisée de son nom : La rue Jean-Henri d’Anthes

 


Jules GAVA 

Ecclésiastique, historien (né à Oberbruck)

 

Fils d’Émile, directeur de filature, et de Julie Meyer, (16.02.1854). Ordonné prêtre à Strasbourg le 10 août 1896, Gava fréquenta d’abord le gymnase de Guebwiller, puis le Grand Séminaire de Strasbourg et l’Université de Fribourg, Suisse. Après avoir été vicaire à Eguisheim puis à Guémar, et économe du gymnase épiscopal de Strasbourg, il exerça les fonctions de curé de Murbach de 1911 à 1918 et fut nommé aumônier de l’hôpital civil et de la prison de Saverne. Curé d’Urbès de 1923 à 1928, il fut chargé de la paroisse de Saint-Amarin de 1928 à sa retraite en 1945, et se retira à Malmerspach. Il collabora à un certain nombre de revues régionales ou locales dans lesquelles il publia des poésies, des récits et des articles historiques (le Neue Elsässer Kalender, à partir de 1913, les Feuilles de Saint-Nicolas destinées à la jeunesse, différents annuaires historiques).

(Source : Bischoff Georges, 1988, Fédération des Sociétés d’Histoire et d’Archéologie d’Alsace, alsace-histoire.org. URL : https://www.alsace-histoire.org/netdba/gava-jules/ )

 


Madeleine KAUFFMANN-BRIANÇON

Harpiste (née à Oberbruck)

Origines et enfance à Oberbruck

Madeleine Kauffmann, née le 1er février 1913 à Oberbruck, est issue d’une lignée enracinée dans la région. Sa mère, Pauline Roll, est née à Rimbach, fille de Célestin Roll, instituteur et organiste, et de Jeanne Marré, originaire d’Oberbruck. Madeleine est venue au monde dans la maison de ses grands-parents maternels au 5, rue Principale, renforçant ses attaches avec le village.

Une vocation musicale précoce

Très jeune, Madeleine révèle un don pour la musique, hérité de son grand-père Célestin. Bien qu’elle excelle au piano, elle se passionne pour la harpe, qu’elle étudie au conservatoire de Strasbourg. Elle y fait preuve d’une grande ténacité malgré son jeune âge et les difficultés physiques liées à l’instrument.

Elle revient régulièrement à Oberbruck avec sa famille pendant les congés. À ces occasions, elle joue de la harpe à l’église du village, émerveillant les fidèles. Ces prestations marquent les esprits : la montée de la harpe jusqu’à la tribune devient une anecdote locale mémorable.

Formation et carrière

À 15 ans, elle part se perfectionner au Conservatoire de Paris, où elle remporte à 19 ans le Premier Prix de harpe, à l’unanimité du jury (1932). Elle entame alors une carrière professionnelle, intégrant l’orchestre radio-symphonique de Strasbourg.

Vie personnelle et engagement

En 1934, elle rencontre Marius Briançon, hautboïste. Ils se marient à Oberbruck le 14 avril 1936. Ils auront deux enfants : Marinette et Philippe. Pendant la Seconde Guerre mondiale, Marius s’engage dans la Résistance. Madeleine, elle, poursuit sa carrière de harpiste professionnelle jusqu’à sa retraite.

Pour plus de précisions consultez cet article paru dans l’Echo Printemps-Été 2002, rédigé par Bernadette Scheubel-Comte : Madeleine Briançon 17 juin 2025

(Source : Scheubel-Comte Bernadette, “Madeleine Briançon 17 juin 2025”, Echo d’Oberbruck Printemps-Été, 2002.)

 


Jean-Baptiste ROZIER COZE

Médecin, professeur, doyen de faculté et auteur religieux (décédé à Oberbruck)

 

  • Nom complet : Jean-Baptiste Rozier Coze
  • Naissance : 9 décembre 1795 à Strasbourg
  • Décès : 25 avril 1875 à Oberbruck (Haut-Rhin)
  • Fils de Pierre Coze (médecin, doyen de la Faculté de Strasbourg) et Marie Paule Sadoul

Jean-Baptiste Rozier Coze (1795–1875), issu d’une éminente lignée médicale, est né à Strasbourg dans une famille marquée par l’excellence académique et le service public. Son père, Pierre Coze, fut un médecin militaire puis doyen de la Faculté de médecine de Strasbourg.

Après des études brillantes, Rozier Coze devient docteur en médecine en 1817 et enseigne à la Faculté de Strasbourg dès 1827, où il est nommé doyen en 1835. Pendant trente ans, il joue un rôle central dans la réforme de l’enseignement médical : il fait transférer les cours à l’hôpital, développe les cliniques spécialisées et fonde l’École de santé militaire.

Retraité en 1857, il s’installe d’abord à Remiremont, puis à Oberbruck à partir de 1860, pour rejoindre sa famille. Sa fille Pauline, veuve, et sa petite-fille Marie, mariée à l’industriel Victor Zeller d’Oberbruck, y résident également. Il passe les quinze dernières années de sa vie dans ce village, où sa présence attire les notabilités locales et marque la mémoire collective.

Durant sa retraite, il se consacre à la rédaction d’ouvrages religieux, retrouvant la foi catholique après la mort de son épouse. Il meurt à Oberbruck en 1875 d’une pneumonie, et y est enterré aux côtés de sa fille.

Par ses descendants – médecins, pharmaciens, militaires – la famille Coze, notamment via les branches Zeller et Brunet, continue d’irriguer la vallée de la Doller, notamment à Masevaux et Dolleren. La tombe de Rozier Coze à Oberbruck reste le témoin discret d’une famille qui a profondément marqué la région.

(Source : Ehret Henri, “Rozier Coze, une sommité médicale du XIXe siècle enterrée à Oberbruck”, ogygie.fr, 2011, maj 2018. URL : https://ogygie.fr/roziercoze.htm)

 


Édouard STEHELIN

Ingénieur civil et gérant des usines de fer à Oberbruck

 

  • Né en 1809
  • Décédé en 1904
  • Ingénieur civil des mines de la promotion 1826 de l’Ecole des Mines de Paris.
  • Fils de Hieronymus STEHELIN.
  • Marié le 2/6/1835 avec Elisabeth ZELLER (1818-1902), fille de Féréol ZELLER et de Marie STEGER, d’Oberbruck, Ht Rhin.
  • Enfants : Edouard (né en 1836), Elisabeth (1837-1925, épousa Heinrich Alexander BINDSCHEDLER de Thann (1827-1867)), Albert (1846- Paris 1865), Jeanne et Robert (nés en 1850).
  • Gérant des usines de fer à Oberbruck et Masevaux en Alsace. Associé le 1/5/1837 avec un quart de participation au capital de “Stehelin et Huber” à Bitschwiller : construction de roues des premiers wagons pour la Société Centrale de Chemin de Fer Suisse. Après la mort de son frère Charles (28/3/1848), seul dirigeant. De 1850 à 1872, il dirige Stehelin et Cie à Bitschwiller, et de 1874 à 1893 il est associé de la manufacture d’étoffes de laine Stehelin & Cie à Cernay. Voir articles parus dans “Basler Nachrichten” 1899, no 319 et 1904, no 295.
Bulletin de l’Association Amicale des Anciens élèves de l’Ecole des Mines, janvier 1905

Le 25 octobre 1904 s’est éteint à Bitschwiller, près Thann (Haute-Alsace), à l’âge de quatre-vingt-quinze ans moins un mois, le plus ancien sans doute des élèves de notre École, M. Edouard Stehelin, né à Bâle le 21 novembre 1809 et entré comme auditeur libre à l’École des Mines en 1826.

Membre fondateur de notre Association amicale dès les premières années de sa création, M. Edouard Stehelin, contemporain à l’École de Michel Chevalier et de Le Play, ami de Daubrée, n’a pas cessé pendant le cours de sa longue carrière de s’intéresser à tout ce qui touchait à l’École des Mines de Paris, et, jusqu’aux derniers jours de sa verte vieillesse, il aimait à se reporter en pensée à l’époque où il recevait les précieux enseignements qu’il devait bientôt après mettre à profit.

Dès sa sortie de l’École, il entra aux Forges de Willer, près Thann, qui appartenaient à son oncle.

En 1834, les Forges de Willer et le Haut-Fourneau de Bitschwiller étant devenus la propriété de MM. Stehelin et Huber, son frère et son cousin, M. Edouard Stehelin prit la direction des Forges d’Oberbruck et du Haut-Fourneau de Massevaux, propriété de la famille de Broglie et dont la Société Stehelin et Huber était locataire.

En 1840, il revint à Bitschwiller et s’y associa à son frère sous la raison sociale Charles et Edouard Stehelin : c’est à ce moment que date la transformation des forges et du haut-fourneau en atelier de construction.

On y construisit à l’origine les machines les plus diverses, notamment les premières locomotives qui circulèrent sur le chemin de fer de Mulhouse à Thann, qui venait d’être mis en exploitation, puis successivement, indépendamment des chaudières, des machines à vapeur, des transmissions, tout l’ensemble des machines nécessaires à la filature et au tissage du coton et de la laine.

Jusqu’en 1872, M. Edouard Stehelin, ainsi que son fils qu’il s’était associé, s’occupaient avec la plus grande activité de la direction des ateliers. A ce moment, la société Stehelin et Cie céda à une société par actions ses ateliers de constructions de Bitschwiller, et MM. Stehelin père et fils concentrèrent tous leurs soins à l’administration de diverses affaires de filature et de tissage de coton et de laine, auxquelles, en qualité de constructeurs, ils avaient été amenés à s’intéresser.

Les années qui suivirent cette retraite ne furent donc pas pour M. Edouard Stehelin des années de repos : l’inaction ne pouvait convenir à cet esprit alerte, toujours en éveil, et jusqu’à la veille de sa mort, il ne cessa de s’occuper activement de ces diverses entreprises.

Tandis qu’il dirigeait les Forges d’Oberbruck, il se maria le 2 juin 1835 à Mlle Élise Zeller, d’Oberbruck, et tant qu’il conserva cette fidèle compagne, les années ne semblaient pas avoir de prise sur M. Edouard Stehelin.

Rien n’était plus touchant que la famille de ces vénérables patriarches, réunissant auprès d’eux trois générations, entourés d’une vingtaine de petits-enfants, répandant autour d’eux beaucoup de bien aux malheureux.

A la mort de Mme Stehelin, survenue le 1er juin 1902, la veille de leur 67eme anniversaire de mariage, M. Edouard Stehelin fut particulièrement atteint. Sa robuste constitution triompha à plusieurs reprises de violentes atteintes, mais peu à peu ses forces allaient en diminuant, et il s’éteignit le 25 octobre 1904, conservant jusqu’à ses derniers jours sa sérénité et sa lucidité d’esprit.

(Source : Les Annales des Mines. URL :  https://www.annales.org/archives/x/stehelin.html) (Source : Basler Nachrichten, 1899 no 319 et 1904, no 295.)

 


—— La famille ZELLER ——

Joseph ZELLER

Industriel (décédé à Oberbruck)

 

Joseph ZELLER

  • Nom complet : Joseph Ignace Matthias ZELLER
  • Né le 1er février 1788 – Giromagny, 90, Territoire-de-Belfort, France
  • Décédé le 26 février 1859 – Oberbruck, 68, Haut-Rhin, France, (71 ans)
  • Frère de Ferréol ZELLER (1789-1841)

 

L’une des rues d’Oberbruck à été baptisée de son nom : La rue Joseph Zeller

 

(Source : Bureau Patrick, Geneanet. URL : https://gw.geneanet.org/colettebureau?lang=fr&n=zeller&p=joseph)


Ferréol ZELLER

Industriel et maire du village (décédé à Oberbruck)

 

  • Nom complet : Pierre François Ferréol ZELLER
  • Né le 27 août 1789 (jeudi) – Giromagny, 90, Territoire-de-Belfort, France
  • Décédé le 9 août 1841 (lundi) – Oberbruck, 68, Haut-Rhin, France, (51 ans)
  • Frère de Joseph ZELLER (1788-1859)1
  • Maire d’Oberbruck de 1831 à 1841 (décédé au cours de son mandat)

Ferréol épouse le 3 septembre 1816 à Oberbruck, Marie STEGER, fille du maire de la commune. Il s’y installa et exerça à partir de 1817 la profession de négociant. En 1819, il fonda avec son frère ainé Joseph, la société “Zeller-Frères”. Il fut maire de Giromagny de 1813 jusqu’à sa démission le 21 août 1816.

Il succéda ensuite à son beau-père, Martin Steger, maire d’Oberbruck de 1808 à 1830, et fut nommé aux fonctions de maire par le préfet du Haut-Rhin le 28 novembre 1831 puis renouvelé dans celle-ci en 1834, 1837 et 1840.

Une de ses préoccupations majeures fut la promotion de l’enseignement dans sa commune. Ainsi, dès le début de son mandat, des travaux de réparation et d’aménagement furent entrepris à la “salle d’école”.

Ferréol Zeller soutenu une technique d’enseignement élémentaire nommée “système mutuel” et la fit adopter à Oberbruck. Dans ce mode d’éducation, un seul maître pouvait accueillir plusieurs dizaines d’élèves et se devait uniquement de les surveiller et diriger les mouvements, tout le reste étant convenu d’avance. Cette méthode introduisait une innovation de taille : celle d’une pédagogie coopérative où les élèves les plus avancés enseignaient aux plus jeunes (aujourd’hui connu sous le terme de “tutorat”). L’intérêt de ce mode d’enseignement pour la municipalité d’Oberbruck était de pallier le manque d’enseignants et de moyens financiers.

1(Source : Bureau Patrick, Geneanet. URL : https://gw.geneanet.org/colettebureau?lang=fr&n=zeller&p=ferreol)

2  (Informations tirées du Bulletin de la Société d’Histoire de la Vallée de Mavevaux, Patrimoine Doller, n°3, 2023)

 


Léon ZELLER

Général de division (né et décédé à Oberbruck)

 

Généalogie de Léon ZELLER - Geneastar

  • Nom complet : Léon Paul Louis Zeller
  • Né le 29 octobre 1868 à Oberbruck
  • Décédé le 22 avril 1945
  • Général de division français

Léon Zeller voit le jour dans la haute vallée de Doller en amont de Masevaux, presque au pied du ballon d’Alsace. Son père et ses oncles, à la suite de son grand-père, sont industriels dans les filatures et tissages de coton et exploitent de petites usines dans les villages de la vallée : Dolleren, Sewen, Oberbruck, Wegscheid, Kirchberg Langelfeld. À la suite de l’annexion allemande de l’Alsace-Lorraine en 1871, son père Victor Zeller opte pour son fils pour la nationalité française en 1872. Léon Zeller fait ses études en territoire français à Belfort à 30 km d’Oberbruck puis au collège Stanislas.

Reçu en 1887 à l’École polytechnique, il choisit l’artillerie. Il sert au 4ème régiment d’artillerie à Besançon sous les ordres du colonel Langlois. En 1894 il épouse la sœur de l’historien Louis Madelin, Geneviève Madelin avec qui il aura onze enfants dont 3 feront carrière dans les armes : André, Henri et Paul. De 1898 à 1900 il est élève à l’École de guerre où il a le chef de bataillon Foch pour professeur d’histoire militaire, de stratégie et de tactique générale.

En 1903, il est officier d’ordonnance du général commandant l’artillerie du 11e corps d’armée à Vannes quand le lieutenant-colonel Foch prend le commandement du 35e régiment d’artillerie. Léon Zeller séjourne ensuite à Soissons auprès du général de Castelnau qui commande une brigade.

À la veille de la Première Guerre mondiale, il est chef d’état-major à la 43ème division nouvellement créée sous les ordres du général Lanquetot. Il sert à l’état-major de la deuxième armée de février 1915 à septembre 1916, successivement sous les ordres du général de Castelnau, du général Pétain et du général Nivelle. Il a ensuite divers postes dont le commandement d’un régiment.

En mai 1917, il rejoint le 3ème bureau du GQG à Compiègne pour remplacer le colonel Renouard . Pétain lui demande de planifier trois opérations pour montrer que l’armée française est capable d’offensive après l’échec de l’offensive Nivelle et les mutineries de 1917 : le bois de Houthulst en Belgique, la reprise de la rive gauche de Verdun et la Malmaison. Il quitte le GQG en septembre pour prendre le commandement de l’artillerie du 8ème corps.

Après la guerre, il est nommé général et termine sa carrière à la tête de la 14e division d’infanterie à Mulhouse. Mis à la retraite en 1930, il s’installe à Colmar et séjourne en été dans la maison familiale d’Oberbruck dont il a hérité.

La publication posthume des mémoires controversées du maréchal Joffre en 1932 le décide à écrire ses souvenirs sur les généraux Foch, Pétain, de Castelnau et Joffre. Bien que ses écrits ne soient ni hagiographiques, ni polémiques, Léon Zeller conseille à ses enfants d’attendre une cinquantaine d’années avant de les publier.

Les Allemands l’expulsent d’Alsace en septembre 1940. Réfugié à Lyon, il se rend une dernière fois auprès du maréchal Pétain pour lui expliquer la situation de l’Alsace complètement occupée par les Allemands. Après avoir soutenu la Résistance, il retourne chez lui à Oberbruck tout juste libéré pendant l’hiver 1944-1945.

 

(Source : Wikipédia. URL : https://fr.wikipedia.org/wiki/L%C3%A9on_Zeller)

 


Edouard ZELLER 

Industriel et maire du village en 1871 (décédé à Oberbruck)

 

Édouard ZELLER

  • Né le 31 août 1818 à Husseren-Wesserling 
  • Décédé le 05 mai 1883 à Oberbruck
  • Fils de Joseph Zeller  (?- 1851) et Maria Louisa Clara Salmon (1827 – 1858)

Associé à Zeller Frères en tant que « mécanicien » en mars 1842, il prit la succession de son père en 1859 avec sa mère et ses frères, Charles ( 1818-1905), Gaspard (1820-1887) et Victor (1833-1896). Employant plus de 600 ouvriers en 1875, l’entreprise s’agrandit encore en 1878 par la création d’un tissage de 600 métiers à Étueffont-Bas (Territoire de Belfort).
Édouard fut admis à la Société industrielle de Mulhouse en 1847.

Il fut maire d’Oberbruck de 1871 à 1880. Charles, associé depuis 1847, transforma en décembre 1883 l’entreprise en commandite par actions et construisit en 1890 une filature de 14000 broches à Étueffont-Bas. À la mort de Victor, il fit entrer le fils de ce dernier, René , dans la société.

(Source : Stoskopf Nicolas, 2003, Fédération des Sociétés d’Histoire et d’Archéologie d’Alsace, alsace-histoire.org. URL : https://www.alsace-histoire.org/netdba/zeller-edouard-joseph/ )

 


Joseph ZELLER

Officier d’infanterie (né à Oberbruck)

 

  • Nom Complet : Joseph Marie Alfred ZELLERJoseph ZELLER
  • Né le 29 janvier 1865 (dimanche) – Oberbruck, 68, Haut-Rhin, France
  • Décédé le 5 février 1930 (mercredi), à l’âge de 65 ans
  • Fils de Joséphine SOMMERVOGEL (1830-1918) et d’Edouard ZELLER
  • Petit-fils de Joseph ZELLER (1788-1859)
  • Officier d’infanterie
  • Chevalier de la Légion d’honneur (30 décembre 1911)
  • Capitaine (25 décembre 1908)

Réintégré dans sa qualité de Français par décret du 22 août 1886, il s’engage pour 5 ans en octobre 1886 et sert successivement aux 33e et 52e Régiments d’Infanterie.

Promu adjudant en 1892 alors qu’il se trouve au 105e RI, en garnison à Lyon, il est admis à l’École Militaire d’Infanterie de Saint-Maixent en 1893.
Il en sort sous-lieutenant en 1894 et rejoint le 42e RI à Belfort.
il est promu lieutenant en 1896 et se marie avec Augustine Gendre.
Il passe capitaine le jour de Noël 1908 et est alors affecté au 155e RI à Commercy.

(Source : Bureau Patrick, Geneanet. URL : https://gw.geneanet.org/colettebureau?lang=fr&n=zeller&p=ferreol)

 


François Antoine SCHACHER

Maire d’Oberbruck

 

Dans la décennie 1860-1870, le maire de la commune est François Antoine Schacher. Né à Willer-sur-Thur en 1800, il est probablement venu à Oberbruck par opportunité professionnelle en tant qu’employé de la société Zeller-Frères. En 1838, il épouse à Oberbruck Agathe Ferling, 47 ans, cabaretière, veuve de l’aubergiste Xavier Uhlen, décédé en 1833. De ce fait, Schacher est aussi mentionné comme aubergiste [Gastwirth] dont l’établissement est situé dans la future maison du dentiste Horber, entre le pont et la rue de la Renardière. (actuellement au N°5, rue Principale)

D’abord adjoint, il devient premier magistrat en 1841, à la mort du maire Ferréol Zeller. Il reste à ce poste pendant 30 ans, jusqu’en septembre ou octobre 1871. Son successeur est Édouard Zeller.

François Antoine Schacher décède à Oberbruck en 1886, à l’âge exceptionnel pour l’époque, de 86 ans. C’est à ce jour, le maire d’Oberbruck qui a administré la commune pendant la plus longue période.

(Source : Ehret Henri, “Oberbruck, il y a 150 ans”, ogygie.fr, 2017. URL : https://ogygie.fr/oberbruck150.htm)


Joseph GEBEL

Conseiller général et maire du village (né à Oberbruck)

  • Né le 03.01.1894 à Oberbruck
  • Décédé le 29.11.1955 à Berrwiller
  •  Propriétaire d’une importante scierie à Dolleren.
  • Marié. Trois enfants.
  • Élu au conseil municipal d’Oberbruck en 1919. Maire en 1938.
  • Réfugié durant l’occupation en vieille France. Président de la Caisse des dépôts et de prêts d’Oberbruck, Dolleren et Rimbach. Élu le 17 avril 1955 au Conseil général du Haut-Rhin pour représenter le canton de Masevaux.
  • Un accident de la route, au retour d’une séance du Conseil général, provoqua son décès.

Source : KintzJean-Pierre , 2006, Fédération des Sociétés d’Histoire et d’Archéologie d’Alsace, alsace-histoire.org. URL : https://www.alsace-histoire.org/netdba/zeller-edouard-joseph/ )

 


Jean Pierre BAEUMLER

Homme politique, membre du Parti socialiste, maire de Thann, conseiller régional d’Alsace et député (né à Oberbruck) 

Actualité

  • Né le 01.07.1948 à Oberbruck
  • Fils d’Éloi Baeumleret de Marie-Thérèse Levêque
  • Premier mariage à Roderen 28.06.1974 Christine Grandjambeau (3 enfants)
  • Second mariage à Thann 12.02.2000 Christine Pauli (1 enfant)

Licencié en histoire, il a enseigné dans divers établissements scolaires, tant de l’enseignement primaire que secondaire, puis est devenu principal de collège à Sélestat, Colmar (Berlioz), et enfin Saint-Amarin. Il s’est lancé très tôt dans la vie publique de Thann en s’activant au sein du mouvement J.E.M. (Jeunes en Marche, branche du scoutisme) ; il a participé à la création d’un service d’animation et d’accueil pour les jeunes, SVP jeunes. Rapidement il s’est engagé en politique pour le compte du parti socialiste au sein duquel il a exercé de nombreuses responsabilités notamment celle de premier secrétaire départemental. Candidat lors de diverses consultations électorales, il a été élu conseiller municipal de Thann en 1983 et a succédé à Pierre Schielé ©, comme maire le 25.3.1989. Président du SIVOM, puis de la Communauté de Communes du Pays de Thann, il a donné une nouvelle impulsion à la coopération intercommunale (création de la communauté de communes, mise en place du Pays Thur Doller dont il a assumé la présidence. Il a pris de nombreuses initiatives pour consolider et diversifier le tissu économique (création d’une pépinière d’entreprises…). Membre du conseil régional d’Alsace de 1986 à 1998, il en a été le vice-président de 1992 à 1998. De 1988 à 1993, Jean-Pierre Baeumler, élu dans la circonscription Cernay-Guebwiller, a été membre de la Commission Productions et Échanges, rapporteur du budget des transports et des routes. Battu en 1993, le maire de Thann a retrouvé son siège de député aux élections législatives de 1997. Ayant en charge plus particulièrement les dossiers scolaires et ceux liés à la sécurité routière. Il ne put conserver son siège en 2002. Avant ses mandats électifs il a été chef de cabinet de Jean-Marie Bockel ©, de 1984 à 1986. Au cours de ses mandats locaux, la rénovation du centre-ville de Thann a été poursuivie ainsi que le développement de la vie touristique culturelle et sportive et la mise en valeur du patrimoine. 

(Source : J. Baumann, Histoire de Thann des origines à nos jours, Ingersheim, 1981 ; A. Rohmer, « Les maires de Thann depuis la Révolution », Petite et Grande Histoire, n° 15, 2000)

(Source : Rohmer André 2004, Fédération des Sociétés d’Histoire et d’Archéologie d’Alsace, alsace-histoire.org. URL : https://www.alsace-histoire.org/netdba/zeller-edouard-joseph/ )

 


Si cela vous intéresse, la liste des maires d’Oberbruck se trouve sur la page concernant l’histoire du village.